Résumé narratif

Dans le cadre de la mise en oeuvre de sa politique économique et sociale, le Gouvernement du Bénin bénéficie, chaque année, de l’appui budgétaire des Partenaires au développement sous forme de dons-projets. Les financements sont orientés vers bon nombre de projets dans différents secteurs sociaux et productifs visant à accroître concomitamment avec les efforts de l’État, les capacités de subsistance, de bien-être des populations, en particulier les personnes les plus vulnérables. Il s’agit entre autres de :

  • la nutrition et l’enfance ;
  • l’assainissement des finances publiques ;
  • la lutte contre le changement climatique ;
  • la dynamisation du secteur privé ;
  • l’autonomisation des femmes ;
  • l’amélioration du cadre de vie ;
  • la santé ;
  • l’énergie ;
  • le tourisme ;
  • l’agriculture, la pêche et l’élevage ;
  • l’éducation ;
  • les infrastructures et les transports ;
  • la promotion de l’économie locale et la décentralisation ;
  • le numérique et la digitalisation.

Les montants alloués pour les dons-projets dans le budget de l’État ont connu des fluctuations notables au cours des quatre dernières années. En 2022, les ressources affectées à ces projets se chiffraient à 72 600 millions de FCFA, marquant une légère progression par rapport à l’année précédente. En 2023, cette tendance haussière s’est renforcée avec un montant de 78 850 millions de FCFA, soit une augmentation de 8,6 % par rapport à 2022. Toutefois, en 2024, une réduction significative des montants alloués a été observée, avec une enveloppe de 66 700 millions de FCFA, traduisant une baisse de 15,4 % par rapport à 2023. Cette contraction s’explique principalement par une diminution des dons exceptionnels alloués à la gestion de la crise sanitaire liée à la COVID-19, dans un contexte de stabilisation progressive de la situation épidémiologique.

Pour 2025, la tendance baissière se confirme avec une allocation de 63 083 millions de FCFA, soit une nouvelle réduction de 5,4 % par rapport à 2024. Cette diminution continue reflète la transition vers une gestion budgétaire plus rationnelle et ciblée des ressources extérieures, notamment en raison de la baisse des financements d’urgence liés à la pandémie. Néanmoins, l’engagement des partenaires financiers reste soutenu dans des domaines stratégiques tels que la gouvernance locale, l’amélioration des conditions de vie des populations, le développement du secteur agroalimentaire, ainsi que la lutte contre certaines
maladies endémiques comme le paludisme et les infections sexuellement transmissibles (IST). De plus, des investissements sont continuellement réalisés pour renforcer la sécurité alimentaire, soutenir la santé reproductive, et promouvoir des programmes de prévention à travers la vaccination.

En résumé, bien que les ressources extérieures sous forme de dons-projets connaissent une contraction due à la maîtrise des urgences sanitaires, les priorités de développement demeurent inchangées. Elles continuent de cibler les secteurs cruciaux pour un développement durable, tels que la santé publique et l’agriculture, tout en assurant une optimisation des ressources disponibles.

A titre effectif, pour l’année 2025, certains bailleurs sont ressortis beaucoup plus contributeurs que d’autres de par leur appui financier important. On peut citer notamment la BAI, la Banque Mondiale, la KFW, l’Union européenne, etc.

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